Sur ce blog relayé par le site facebook albore , qui est, faut il, le rappeler,sans cesse ,celui d’une association patrimoniale et environnementale en développement durable du village d’Olmeta di Capi Corsu, nous n’avons pas pour habitude d’installer des polémiques ,mais, de citer, les étapes qui conduisent un groupe de citoyens, aux sensibilités politiques différentes, à essayer d’installer, dans leur village, une dynamique de développement durable(démocratie participative,lien social solidaire,mise en valeur et restauration du patrimoine ,développement d’une économie durable c’est à dire équitable et respectueuse de l’environnement )qui fasse cesser la dynamique néfaste de la désertification du village par la création d’emplois et l’installation de familles à domicile fixe.
Ce village a des atouts incontestables et enviables pour réussir à retrouver son identité historique,culturelle, religieuse ,agricole et se repeupler .Or ,toute volonté de vrai développement se heurte à une fin de non recevoir municipale .Ce refus systématique, ne se fonde, sur aucun argument valable .Ainsi, Pourquoi s’opposer à la création d’une association pastorale de propriétaires,et, au lieu de crier ,haut et fort, à une déforestation sauvage qui reste à prouver, ne pas mettre en place un syndicat de gestion forestière.Quant aux parcours patrimoine qui fleurissent dans beaucoup de villages….il n’en est aucunement question chez nous .Pourtant ils sont financés,créent une activité économique et sauvent des patrimoines.D’autres choix sont faits, et, ils le sont ,sans aucune concertation .Ce sont les choix personnels du maire avalisés par un conseil municipal de pure forme .
Du coup ,notre association ,se voit volontairement bloquée dans les projets de développement durable qu’elle préconise .Pour autant ,elle existe et agit et obtient des résultats .Pour cela,elle doit alerter les services de l’état au sujet de certaines pratiques, non seulement anti démocratiques ,mais ,entachées d’irrégularités manifestes .Vous en avez sur ce blog de multiples exemples.Soit l’état prend en compte la parole citoyenne (la gestion de la maison en ruine Fraticelli,le PLU) et pèse pour que la loi soit respectée, soit, il défend systématiquement l’élu,et, botte en touche .Cela ne dépend , pas des structures elles mêmes, mais, du, ou, des fonctionnaires qui traitent le dossier et de leur proximité avec l’élu .
Il arrive aussi que l’état fustige des citoyens. C’est ce qui nous est arrivé, lorsqu’on a reçu une deuxième réponse à une lettre de demande de contrôle de légalité au sujet du budget primitif communal : lettre sans la référence chiffrée habituelle,signée par le chef du cabinet du préfet,et, à l’en tête DDTM pour nous accuser de proférer de fausses allégations diffamatoires..
Nous y avons répondu ,pour prouver que nos requêtes sont fondées sur des faits réels et précis .Un mois après, nous décidons de mettre cette réponse sur ce blog, à titre d’information,car, ce genre de lettre, peut, sans production de sa réponse être utilisée à des fins délétères.
Rien n’arrêtera l’associu l’albore ulmitese dans sa démarche citoyenne . Il serait bon, que, certains, le comprennent enfin .
Associu l’albore ulmitese Olmeta Di Capi Corsu le 20 Oct 2015
poggio
20217
Olmeta Di Capo corso
albore@outlook.fr
alboreulmitese.wordpress.com
facebook albore ulmitese Monsieur le préfet de haute Corse Préfecture de Haute Corse Bastia
référence ?: réponse à courrier 28 sept
suivi Alexandra Santoni
Monsieur,
Nous avons été surpris de recevoir une deuxième réponse à notre courrier du 17 Août 2015.Nous nous sommes demandés si cette lettre, non référencée chiffrée, n’était pas un faux.
Bien que signée par le secrétaire général du préfet ,cette missive est à l’en tête de La DDTM haute Corse. Nous supposons donc que cette dernière,alertée par vos services ou notre municipalité a senti le besoin de réagir.
Alors cette réponse s’adresse à la fois à la DDTM et à la préfecture.
La DDTM organisme d’état,conseille les maires qui en font la demande Cela a été confirmé lors d’une séance du tribunal correctionnel du 2 septembre 2015 dernier par une représentante de la DDTM répondant à la question posée par un avocat:vous arrive -t-il de conseiller les maires ?
Ce jour là ,d’ailleurs ,le nouveau procureur de la république,représentant donc le ministère public,a eu quelque mal à comprendre la logique de la démarche maire DDTM-préfet de Haute Corse dans deux affaires distinctes d’urbanisme,dont ,l’une concernait la commune d’Olmeta di Capi Corsu
On peut se demander,parfois,si le conseil donné ne dépasse pas le cadre légal qui est celui d’indiquer aux élus les possibilités qu’offre la loi pour résoudre tel ou tel problème municipal
On peut se demander ,si l’élu ne cherche pas la caution de l’état ,via la DDTM dans la résolution de certains problèmes épineux que lui pose la gestion de sa commune et de ses habitants .Or, parfois ,ces problèmes résultent d’une gestion municipale qui,sous couvert de légalité administrative,est inique et donc source de confits latents, entretenus et ciblés à des fins d’assurer une gouvernance absolue
Ce pont étroit: 2m3O,est situé au lieu dit cinggio (cinghju)sur la rivière Olmeta ,au bas du village d’Olmeta di Capi Corsu, sous le hameau de Celle. C’est un point de passage important vers le sentier qui conduit à Bastia et vers toutes les propriétés situées à flanc des monts alentour.
Il est très ancien .Il aurait été construit sous la domination génoise vers la fin du XV siècle, d’aprés Paul Felix Vecchioli (Livre 1 la communauté d’Olmeta Di Capicorsu pages 179-180). Appelé alors, » Ponte alle Celle » il devint »Ponte »tout court Il remplaçait les ponts d’Ivola et de Murtetu qui ,eux, étaient en bois et trop excentrés au moment du regroupement de l’habitat . Le moulin de Secco , le jouxtant ,aujourd’hui en ruine,pris ,du coup ,aussi le nom de moulin de ponte . Un autre pont génois en pierre à architecture caractéristique de ce type d’ouvrage en une seule arche(pont d’Ota) qui est actuellement ,à moitié écroulé, se situe, lui,à une centaine de mètres en aval de celui de ponte .
U ponte a été modifié et élargi dans les années 195O,par la société d’exploitation de l’usine de canari pour le rendre carrossable afin que les véhicules (camions) puissent accéder aux sites de fouilles prospectives d’amiantes .
Ce pont ,est utilisé depuis 5 ans,par un castanéiculteur et un sylviculteur pour accéder en véhicules utilitaires tout terrain ou camionnette à leurs exploitations par un réseau de pistes qu’ils ont créées et qui sont une vraie opportunité pour la commune.
Madame la Maire, par un arrêté du 9 Avril 2012 ,aussi soudain qu’imprévisible ,décide d ‘interdire l’accès du pont aux véhicules pour dangerosité , après avis d’un expert. Du coup, le castanéiculteur et sylviculteur se trouvent au chômage sans avoir été prévenus au préalable!!! Le castanéiculteur ,a pourtant une exploitation déclarée ,financée et soutenue par l’ODARC (l’office agricole de la région de Corse);
.Or, ce pont ne présentait pas un réel danger imminent .Alors,pourquoi prendre un tel arrêté ?au nom du principe de précaution ,le maire étant responsable de tout éventuel accident,ou pour d’autres raisons moins compréhensibles?
les victimes principales de cet oukase ,ont crié à l’injustice et au complot ,crée un collectif (voir site facebook « collectif de soutien aux deux agriculteurs d’Olmeta Di Capi Corsu)et ont fait l’événement, en bloquant l’accès du village le 7 Février 2013.
S’en est suivi un ,battage médiatique ,l’intervention du préfet et la signature d’un engagement écrit de la municipalité ,(joint) ce même 7 février, pour une utilisation contrôlée , garantissant le principe de précaution et une promesse de rénovation du pont sous une forme carrossable.
Une subvention a été obtenue en Octobre 2012, pour effectuer les travaux nécessaires de rénovation. Un appel d ‘offres à la concurrence ,très court moins de 15 jours, a été effectué en Octobre 2015 soit trois ans après.
Alors tout est bien qui finit bien…..Mais problème: c’est que le descriptif du projet présenté aux entreprises :pas de plan précis et une suite de recommandations préconisées par un expert,a pour but ,de restaurer un pont génois .le document de demande préalable accordé par les services de l’état est très explicite à ce sujet .il reprend l’article du journal municipal de décembre 2012 (joint). Une seule modification :les murets de sécurité en pierres maçonnées sont remplacés par une rambarde en fer posée en encorbellement .Dans le croquis joint elle est, d’ailleurs, scellée et non en encorbellement :erreur qui non corrigée réduirait encore la largeur carrossable de l’ouvrage. Mais un pont génois n’est, par définition pas carrossable pour un véhicule à moteur utilitaire comme un 4X4 ou une camionnette …..d’où notre inquiétude .Y -a-t-il malentendu?
Madame la maire, interrogée oralement ,à ce sujet,par le président d’albore ulmitese, a répondu que le passage de véhicules sera possible sur ce pont.Mais,dans le doute, d’un projet sans plan ni métrage , nous lui avons adressé un courrier (joint ),à date du 28 sept 2015, resté sans réponse à ce jour,comme tous ceux d’ailleurs qui lui ont été envoyés auparavant sur d’autres sujets ,pour faire part de nos craintes et lui demander des précisions (largeur du pont)
Aux dernières nouvelles :conseil municipal du 6 nov 2015 : une entreprise a répondu à l’appel d’offres .Elle a fourni un devis refusé par la DDTM ,et donc à refaire .Cette entreprise serait, parait il injoignable ? Alors ,y -aura -t-il un autre appel d’offres?
N’hà da passà acqua sutt’à u ponte …Combien de temps encore l’eau va-t-elle couler sous le pont …..avant, qu’enfin ce dernier soit restauré ? le pont de la discorde est devenu celui de la gêne …..et là où il y a eu Gênes (la république) il n’y a pas eu de plaisir en Corse.
Nous avons eu confirmation, par la lecture d’une offre publique publiée par deux journaux régionaux Corse Matin et Arritti , que les travaux de restauration du pont de Celle sont en voie de réalisation . Nous en félicitons et constatons qu’ils sont à peu prés conformes à ceux publiés sur le bulletin municipal 2013( le remplacement des murets de sécurité prévus initialement par un garde corps en fer forgé en encorbellement étant judicieux comme moyen d’élargissement du passage )
Néanmoins ,compte tenu de la lecture des documents techniques de l’appel d’offres fournis aux entreprises candidates, nous avons ,en absence de plan précis ,des inquiétudes :
: .à savoir :quelle est la signification exacte de la phrase (page 1 du document technique« ces aménagements (ceux réalisés par Pont à mousson pour rendre ce pont carrossable) seront ,soit ,supprimés ou largement modifiés afin de rendre au maximum son aspect originel à l’ouvrage »
Il nous semble ,en effet ,et cela nous inquiète,que cet objectif est incomplétement énoncé et qu’il manque à la fin de la phrase « et permettre le passage de véhicules » .mention qui n’apparaît nulle part ni , sur le projet ni sur la déclaration préalable et qui est donc de nature à le modifier
Or,par courrier (ci joint) du 7 février 2013 adressé à Mr Boncompagni David castanéiculteur directement concerné par l’état de ce pont qui donne un accès motorisé vers son exploitation, vous vous êtes engagée à le restaurer ,afin qu’il soit carrossable et permette le passage de véhicule « une nouvelle demande de permis de construire sera déposée afin de laisser le passage des véhicules sur le pont génois » ,
Profitant de votre présence en mairie le 27 sept au matin je vous ai demandé (et je vous remercie de m’avoir répondu hors jour de réception) si sur ce pont restauré, les véhicules pourront passer :vous m’avez répondu par l’affirmative .
Nous ne mettons pas en doute votre parole, mais, tenons à exprimer tout de même notre crainte au vu du descriptif des travaux : On peut avoir un doute logique quant à la largeur de ce pont. Actuellement le passage d’un véhicule ,n’est possible ,quoique dangereux , que grâce à l’effondrement des barrières de sécurité
Pour un passage sécurisé d’un véhicule quatre roues nous estimons que la largeur nécessaire est 2m 50.
C’est pourquoi,nous vous demandons ,en l’absence de plan précis sur ce projet ,de bien vouloir nous communiquer la largeur prévue du pont ,afin d’ôter tout doute à ce sujet
C’est pourquoi nous vous demandons de modifier le dossier technique d’appel d’offres, en indiquant directement aux entreprises candidates, que ce pont doit permettre le passage d’un véhicule moteur quatre roues afin d’éviter tout malentendu
Ce qui nous pose aussi question c’est la qualification de pont génois du pont actuel .En effet ,comme stipulé sur la déclaration préalable acceptée par l’architecte des bâtiments de France ,il s’agit de la réfection du pont génois de Celle Or chacun sait que sur un pont génois toute circulation d’un véhicule quatre roues est impossible .D’où inquiétude supplémentaire
.
Nous espérons, donc ,que les aménagements d’élargissement effectués dans les années 1950 ,par la société d’exploitation minière Pont à mousson seront » largement modifiés »plutôt que « supprimés pour rendre au maximum son aspect originel à l’ouvrage » et que ,donc, comme vous nous l’avez affirmé oralement,la circulation d’un véhicule(quatre roues il s’entend )sera possible sur ce pont rénové
Si l’association l’albore ulmitese entreprend cette démarche c’est que la réfection de ce pont et son maintien en route carrossable sont d’utilité publique .Elle permet aux propriétaires d’accéder par les pistes communales ou crées par les agriculteurs actuels , à leurs biens afin de les entretenir (la création d’une association pastorale les y aideraient fortement )ou aux agriculteurs éventuels ou actuels castanéiculteur et sylviculteur, de pouvoir développer une économie de montagne, essentielle et encouragée par les services régionaux et de l’état .Nous souhaitons, évidemment, que cette économie soit durable et respectueuse de l’environnement et donc soumise à contrôle et réglementation .
De plus, L’accès par véhicule motorisé aux pistes est un excellent moyen de prévention et de traitement des incendies ,risque réel dans notre village. Elle rend possible la création d’un réseau de circulation agissant comme coupe feu et facilitant l’intervention des pompiers Elle rend envisageable aussi le développement économique d’une activité touristique de montagne .raisonnable et durable
Voilà pourquoi ,la réfection intelligente raisonnable et raisonnée de ce pont qui n’est plus un pont génois est un acte essentiel pour l’avenir du village .Quant au magnifique et véritable pont génois qui subsiste, en forme de vestige, à une centaine de mètres,en aval ,rien n’empêche la municipalité de le réhabiliter dans le cadre d’un parcours patrimoine .
Dans l’attente de votre réponse ,nous vous prions d’agréer ,madame le maire ,l’expression de nos sentiments distingués et cordiaux.
Pour l’albore ulmitese son président
Ps: détail qui peut avoir son importance sur la largeur de passage d’un véhicule quatre roues sur le pont :sur le document technique fourni aux entreprises il est indiqué » réalisation d’un garde corps de sécurité en fer forgé ,posé en encorbellement c’est à dire hors le nu du mur » or, sur le dessin type joint réalisé par une entreprise c’est un scellement qui est prévu (sur la dalle).