A vita in Olmeta :l’acqua in bocca falla sott’u ponte

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 21 OCTOBRE 2017

cliquer sur l’image pour la lire 

1 INSTAURATION du REEF SSEP EMPLOYÉ COMMUNAL

régime indemnitaire des fonctionnaires de l’état  et des fonctionnaires territoriaux et, sans doute,par extension, des employés municipaux :application d’un décret de 2014 ,à compter du 1 janvier 2016  :outre le salaire mensuel est institué un complément indemnitaire annuel versé en fonction de l’engagement professionnel et la manière de servir .

Mme le maire propose d’instaurer ce régime et d’inscrire au budget les crédits nécessaires à ce financement

approuvé à l’unanimité

En ce qui concerne l’employé communal :chaque commune instaure un règlement intérieur relatif au cahier des charges de cet emploi.Ce n’est pas le cas au village  d’Olmeta .l’albore a demandé,en vain, que soit dressé et affiché l’emploi du temps horaire de l’employé .Non pas ,pour vérifier son travail ou connaître la nature précise de ses tâches quotidiennes ,mais pour que des heures de présence et de  travail en  demi journées ou journées  soient réparties équitablement ,hameau par hameau.ex Lundi Poghju Mardi Grillasca etc..l’entretien de la commune, ainsi organisé ,serait mieux effectué toute l’année,et non pas,spécialement, à l’approche de saison touristique .La commune n’a jamais communiqué le salaire de l’employé ni les indemnités inhérentes à l’utilisation de son véhicule pour le travail communal, pas plus que les heures supplémentaires qui lui sont payées .il en sera sans doute de même pour la prime de complément indemnitaire .Evidemment ,la compétence ,ni le sérieux de l’employé ne sont  en cause ,mais la manière non démocratique  et parfois contraire au code du travail dont est gérée ce poste posent probléme.

2.REFUS DE TRANSFERT DE LA TAXE DE SÉJOUR A LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

la compétence « promotion du tourisme « ?c’est à dire l’encaissement de la taxe de séjour payée par saison touristique par tout vacancier en location privées ou professionnelles  est transférée ,depuis le 1 janvier 2017 ,à la communauté des communes:taxe de séjour intercommunale

les communes ayant adopté cette taxe de séjour avant le 1 janvier 2017 ont le choix de la garder ou de la faire gérer par la communauté de communes .Celles qui la transfèrent , sont,en général, celles dont des installations spécifiques comme des offices de tourisme,par exemple, sont entretenues par la communauté des communes. Olmeta n’est pas dans ce cas de figure,et,souhaite conserver cette taxe dont le rapport faible 4500 euros cette année est une source financière néanmoins intéressante.

refus voté à l’unanimité

4500 euros est une somme faible par rapport aux locations privées ou professionnelles constatées dans la commune . Soit certaines d’entre elles n’ont pas été déclarées ,soit le tarif en forfait est à revoir à la hausse et sur une période plus longue que celle décidée du 15 juin  au 15 sept.

3.VOTE DE CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES 

12375 euros nécessaires pour le   financement 19 m euros du bureau d’études d’architecte travaillant sur le projet pont de Negru dont 12m euros seront subventionnés par la CTC

immobilisations corporelles (langage technique  budget communal,jeu d’écritures incompréhensible pour profane ) 130000 euros en cours

4.DECHETS

les containers plastiques de dépôt hors tri de  Grillasca et Piazze sont transférés prés de l’église.  les habitants de ces hameaux doivent,désormais ,se déplacer de plus d’un Km  pou jeter leur poubelle .raison :impossibilité de faire la collecte en marche arrière pour le camion de la communauté des communes du cap

tri sélectif :installations de borne de tri  en bacs plastiques :entrée du village,place de la mairie,ramassage une fois par mois en hiver et une fois par semaine l’été

La communauté des communes du Cap corse nous prend pour des imbéciles :les bornes de tri sélectif à hublot de la commune ,se trouvent actuellement à plus  de  7km du village ,dans le hameau de Negro .la plus proche est a 5 km ,en bordure de la RD 81 sur  la commune de Nonza .Depuis presque un an, l’association l’albore ulmitese demande à ce que des bornes soient installées au village D’Olmeta .On nous propose des bacs à couvercle verrouillés, dixit Mme la maire, répondant à une question posée à l’issue du conseil par l’albore .Nous l’espérons :sinon des bacs  ouverts  deviendraient des poubelles supplémentaires fourre tout.En attendant :rien.

Pourquoi des bacs et non des bornes?:parce que le camion de l’entreprise sous traitante collectant ce tri est trop large  pour se rendre et manœuvrer  au village ….ce qui reste à prouver.

C’est encore une histoire de camion qui fait que les habitants de grillasca et de Piazza doivent faire un long trajet pour déposer leurs sacs d’ordures hors tri.

Comment des élus d’une communauté de communes rurales peuvent -ils oublier les inconvénients de la ruralité comme l’exiguïté des routes ,et, dans le même temps acheter des camions surdimensionnés ? Sans doute cette organisation a -t-elle été conçue pour la côte est du Cap corse dont les villages sont en bordure de la RD 81 au moment ou le président  de la communauté des communes était le maire de Siscu .Désormais ,c’est un maire de la côte ouest qui a pris le relais ,celui de Nonza .Il devrait donc être plus conscient des problèmes  rencontrés en matière de collecte et de tri de déchets ,par les  communes limitrophes et prendre en compte les demandes de réorganisation formulées par les maires de Barettalli , Centuri ,Morsiglia, Canari et l’albore ulmitese.

5.EAU

fermeture de l’approvisionnement d’eau chaque fois que nécessaire la nuit de 22H à 6h du matin .Cause  :effet de la sécheresse et des fuites réparées à mesure ;le matériel de contrôle du réservoir endommagé .Schéma directeur de l’eau en retard. Débit approvisionnement imprévisible .

la gestion de l’eau et de l’assainissement sera assurée par la communauté des communes au plus tard en 2020:Au lieu d’être sous traitée par un grand groupe privé ;la ccdu cap corse a opté pour un service en régie

Pour la première fois ,la municipalité a admis qu’il existe des fuites . Malgré sa réfection,  récente qui date d’une vingtaine d’années,le réseau d’approvisionnement et d’acheminement de l’eau potable  est défectueux .L’ancien premier adjoint a été le premier à le dire, dés après sa prise de fonction, au lendemain des dernières élections municipales.Il en  faisait une priorité absolue du projet communal .il n’a pas été écouté ;C’est une des raisons de sa démission . IL existe de réels problèmes d’entretien, mais, peut être aussi, des vices de conception.Alors, il faut s’attendre,un jour, à être totalement privé d’eau et être dépendant d’un réseau d’eau d’arrosage peu sûr, vu le captage bricolé qui l’assure .On vient d’en avoir le témoignage :feuilleton du transfert de l’eau d’arrosage dans le réservoir d’eau potable (voir).

La population se pose quand même la question suivante :pourquoi aucune coupure d’eau en pleine  saison estivale,malgré la sécheresse et une consommation d’eau potable excessive,vu le quadruplement de la population communale ?Est ce la faute du destin ou d’une brusque aggravation de la situation ,si actuellement, moins d’une centaine d’habitants doivent pâtir de coupures d’eau ou récemment d’un arrêté d’interdiction de boire l’eau potable à défaut de la faire bouillir ou de la traiter personnellement à la javel!!Qui instrumentalise la main du destin ?

La commune a voté des taxes de paiement de l’eau annuelle au lieu ,comme auparavant  d’une taxe en saison estivale .Or,compte tenu des coupures et privation il serait judicieux et équitable,qu’elle revoie sa copie:En effet,comment peut -on payer un service qui est mal  ou pas du tout rendu ?

Gestion de l’eau en régie communale:Que la gestion de l’eau et de l’assainissement soient communaux est une bonne chose ,si, la commune ou l’intercommunalité (on ne sait pas si c’est une régie communale ou intercommunale  qui est décidée )passe contrat ,non pas avec une multinationale comme Kyrnolia ,mais  avec un professionnel local  compétent pour en assurer l’entretien (plombier formé et agrée par exemple:contrat d’entretien et de suivi ) Ce n’est pas un employé municipal ni une entreprise de BTP qui peuvent ,en toute sécurité s’occuper de cette ressource indispensable.On doit tirer des leçons de la situation dans laquelle nous sommes  actuellement qui est dûe au fil des municipalités successives à une gestion locale bricolée .

6.STATION D’EPURATION 

Elle est opérationnelle depuis début juillet.en phase d’essai travaux non encore réceptionnés.

Pour notre part ,nous émettons des doutes: non pas sur la nécessité d’une telle structure mais sur la qualité de cette construction,effectuée sur des terrains en pente dont la stabilité,bien que consolidée,engendre des craintes .Enfin, cette station est surdimensionnée :prévue pour 400 habitants potentiels :effectif optimum atteint ,en été, en comptant les locations saisonnières. C’est un exemple du paradoxe de la ruralité en corse :les villages sont déserts l’hiver,et abandonnés ,par les services publics .Ils sont  envahis en saison estivale ,période durant laquelle ,service municipaux et départementaux font du zèle ou plutôt leur travail, pour donner une bonne image aux visiteurs ou aux habitants de la diaspora .Cet afflux saisonnier oblige à construire des structures surdimensionnées, onéreuses, et à l’entretien difficile  comme notre station d’épuration .La voirie ,l’urbanisme ,le réseau d’eau et électrique ,et, par conséquent les documents d’urbanisme, sont désormais conçus en fonction d’une population de passage .Cela entraîne un surcoût inutile et injuste pour les habitants permanents.Ces politiques communales sont  non durables car,au vu  de l’âge avancé des habitants des villages corses, et, le peu d’entrain qu’ont les  jeunes à venir s’y installer,il est fortement à craindre leur désertification totale ,en saison morte  .Les  conséquences seront graves : l’entretien des différents réseaux de voirie ,d’énergie ,des habitations elles mêmes  ne se feront plus que périodiquement,et, les avaries seront fréquentes .les crédits contractés par les municipalités  continueront ,eux,de courir. 

NEGRU :UN PONT A LA PLACE D’UNE PISTE

Lors du dernier conseil municipal ,un projet fort onéreux de piste pour relier les habitations à la route principale, coupée par l’effondrement du pont, nous a été présenté ,ainsi que son financement.Entre temps ,changement de direction de la municipalité, qui, nous propose, dorénavant,la construction d’un pont en place et lieu du précédent :architecture identique ,assise béton plaquage en pierres.Devis 240 mille euros .Estimation de l’architecte un peu moins de 500 mille euros .une aide complémentaire est demandée .une souscription lancée par la fondation du patrimoine .

le coût réel de la reconstruction de ce pont est très sous évalué .Devis fantaisiste .Évaluation de l’architecte trop optimiste .La construction d’un tel ouvrage dépasse,allègrement, le million d’euros .Dés lors, se pose le problème :pont ou piste ? pourquoi le choix du pont a -t-il été fait ?on en sait rien .Sans doute pour une raison dite esthétique . la population n’a pas été consultée .Se pose un  problème d’éthique :doit -on construire, aux frais de la collectivité, une piste ou un pont pour desservir uniquement deux maisons ? Sachant que ces habitations ne pourraient ,en application des lois actuelles ne bénéficier d’aucun permis de construire .le pont conduit à un cul de sac .il faudrait, pour justifier l’intérêt public du projet ,que ce pont soit prolongé par une piste débouchant au dessus de la tour,en rendant ainsi l’accès public .les propriétaires concernés donnant  une partie de leur propriété pour le passage ,le projet deviendrait équitable et d’utilité publique .Il existe aussi une autre solution :pour un devis de 10m euros ces habitants peuvent faire ouvrir  une piste privée .Comme celle qu’a fait construire ,en son temps un propriétaire voisin.

————————————————————————————————————————————-

UNE HISTOIRE D’EAU

cliquer sur l’image pour la lire et consulter la légende

Cela coule de source :la ressource en eau est la condition principale de l’existence de la vie et donc de la création d’un village .le village d’Olmeta a été installé dans des lieux sécurisés ,à l’abri des razzias venues de la mer,sur des pans de montagnes  irrigués par une rivière et des sources d’eau acheminées jusqu’aux hameaux et les nombreuses zones cultivées .Au fil des siècles, l’eau est entrée dans les maisons augmentant ainsi les besoins en quantité ,et ,grâce au progrès de la médecine en qualité .Nous avons ci dessus , indiqué les difficultés actuelles que rencontre la commune d’Olmeta pour son approvisionnement en eau .IL nous faut en  narrer toutefois les dernières péripéties pour ceux qui ne sont pas abonnés au réseau social facebook mur l’albore ulmitese

Après un panneau indiquant ,a posteriori, de fréquentes ,pour ne pas dire quotidiennes coupures  d’eau, la nuit ,voilà que ,sans nous prévenir,le Mardi 31 octobre vers 12h , la municipalité utilise un raccord à incendie situé sur le tuyau d’arrivée de l’eau d’arrosage pour la transférer dans le réservoir d’eau potable .il y avait donc risque sanitaire ,un risque minimisé ou mal évalué par la municipalité .L’albore ulmitese a alors contacté  l’ARS ,l’agence régionale de la santé par le dispositif d’alerte santé sur internet .L’alerte a été validée .l’ARS ,nous indique qu’elle a contacté ,par l’intermédiaire d’un  ingénieur hydraulique ,Mme la maire qui a assuré qu’il n’y avait aucun danger parce qu’elle ajoutait du chlore à cette eau !!’Et elle affiche immédiatement un panneau dans ce sens .Cette réponse ne pouvait nous satisfaire car un dosage de chlore n’immunise pas contre des bactéries issues d’une eau captée à ciel ouvert dans une rivière non entretenue ,acheminée sur des km par un tuyau non enterré et supportant  de multiples captages particuliers qui accentuent les risques de pollution .Nous alertons une nouvelle fois L’ARS qui par téléphone convient que cette pratique est illégale en nous fournissant les textes de lois afférents .Elle contacte à nouveau Mme la maire qui,enfin,prend un arrêté invitant la population  à ne pas consommer l’eau du réseau sauf à la faire bouillir ou à la traiter à la javel!!!!.Pour autant des conseillers municipaux ont pour consigne de rassurer la population en leur disant que cette eau est buvable sans danger !!!!!

A noter, que l’arrêté est daté du 31 Octobre ,alors, qu’il a été pris le lendemain, bien après une première affiche déclarant cette eau potable.A ce jour ,Olmeta est toujours alimenté par une eau d’arrosage insalubre dont l’approvisionnement vient d’un captage sauvage, qui en cas d’intempéries, se bouche ,ou transporte de l’eau boueuse et autant de déchets qui passent dans des tuyaux grands ouverts qui collectent l’eau  dans le ruisseau. Pourtant ,dans les messages échangés entre l’ARS et l’albore ulmitese ,la municipalité assurait  à l’ARS que ce branchement était exceptionnel .Or ,il perdure.il est donc comme le dit l’ARS et va donc faire l’objet d’une plainte déposée par l’albore ulmitese.

ACQUA IN BOCCA

Donc notre eau n’est plus potable .il est  très fortement déconseillé de la boire, sauf peut être à la faire bouillir .Il en sera ainsi tant que des travaux hypothétiques ne  commencent…..La mairie et l’état se couvrent en quelque sorte .Et les Olmetais, eux, ne sont pas plus inquiets que cela, sauf les plus avertis .Par contre, l’information parue sur les réseaux sociaux, nous vaut les moqueries des nombreux  lecteurs ,qui ont cru, d’abord à une blague, et, qui ,après confirmation, sont sidérés, de l’apathie des habitants  du village devant de tels faits .Ailleurs ,ce serait la révolution . A Olmeta Di Capi Corsu c’est acqua in bocca sauf pour les adhérents de l’albore ulmitese .Pas question,pour nous ,d’avaler une couleuvre de plus comme celles qui s’insinuent dans le conduit d’eau d’arrosage.

 

 

 

Laisser un commentaire